15 novembre 1933 à Béthune 8ème partie
par minloute le, 15/05/2005A 5h40, le procureur pénétrait dans la cellule de ch' cabot pour lui annoncer que son retour en grâce était rejeté et que le moment de payer sa dette à la société était arrivé.
Le meurtier qui avait entendu du bruit dans le couloir lui dit "Je vous ai entendu arriver, du courage j'en aurai".
Puis le condamné se leva et s'habilla, il remit plusieurs lettres écrites dans sa cellule, à son avocat et lui pria de les remettre aux différentes personnes de sa famille.
Le condamné ne s'émut pas trop, il se confessa, communia et assista à une messe célébrée dans une petite pièce voisine.
On eut l'impression que l'assassin s'était résigné à marcher au supplice.
Dès que la messe eut pris fin, il fut conduit au greffe où Deibler l'attendait.
A la vue du bourreau, il baissa un peu la tête, semblant en proie à l'émotion.
Il repris peu aprés son assurance pour remercier ses gardiens puis exprima des regrets.
Ch' cabot avoua que depuis son crime il avait eu des remords; il regretta son crime abominable et ajouta, qu'ayant tué il mériter de payer de sa tête.
Ch' cabot a prononcé ces paroles et ces regrets d'un ton calme et jusqu'à la guillotine, il ne donna pas l'impression d'avoir perdu son sang froid.