les lampes électriques portatives
par PAILLART André le, 04/06/2008Les lampes électriques portatives.
Déjà utilisée au fond au début du XX ème en même temps que les lampes à flammes, largement usitées, la lampe électrique a le grand avantage de fonctionner dans une atmosphère quelconque. Elle est seule utilisable dans les milieux irrespirables, chargés d'acide carbonique ou d'azote, par conséquent pour les travaux de sauvetage après une explosion ou un incendie.
L'incandescence du filament d'une ampoule électrique se produisant à l'abri de l'air, il parait rationnel d'utiliser cette propriété pour construire des lampes sans danger, quelque soit le milieu dans lequel elles sont allumées. Il est seulement nécessaire de disposer les contacts de façon à empêcher tout court-circuit extérieur, et de protéger l'ampoule contre les risques de rupture.
De construction très robuste, en acier embouti, ces lampes sont très lourdes et imposantes de par leur taille, 35 à 45 cm de hauteur pour un poids de 3 à 5 kilos. Leurs pouvoirs éclairant variaient entre 1,5 à 3 bougies.
Les accumulateurs contenus dans une boite étanche se situant à la base de la lampe sont secs; l'électrolyte est absorbé par de la cellulose, ou rendu gélatineux par addition de silicate de soude.
Les électrodes sont généralement en plomb.
Le montage se fait en vissant l'armature sur le récipient contenant les accumulateurs. dans certains systèmes, le dévissage assure l'extinction de la lampe.
Dans d'autres appareils, on dispose un commutateur d'allumage indépendant de l'assemblage entre la monture et le récipient.
L'ampoule est réunie aux bornes de l'accumulateur par une douille et deux lamelles ressor
Au cours de l'épopée minière dans notre région, il y eut de nombreux types de lampes électriques utilisées entre 1910 et 1949 industrialisées par des constructeurs tels que Arras, Phénix, Cooté, Lux, Friemann & Wolf...
Seul inconvénient reprochable, la lampe électrique ne permet pas la recherche de grisou dans une atmosphère suspecte.
A cet effet, les compagnies minières équipèrent les porions d'une lampe de sureté à flamme fonctionnant à l'huile ou à l'essence, leurs verres gradués étaient indicateurs de la teneur en grisou.
La lampe électrique remplacera progressivement les lampes à flammes jusqu'au début des années 50 où on utilisera les lampes électriques fixées sur les barrettes des mineurs, de type Oldham, reliées à un accumulateur portatif fixé au ceinturon.
En photo:
Une lampe électrique Wolf et Frieman des années 40 de ma collection personnelle, hauteur 36 cm, poids 5,2 kilos.
Cette lampe, un des derniers types qui fût construit, est à accumulateur du type alcalin à liquide libre, électrode fer nickel. L'allumage et l'extinction se font par légère rotation du couvercle. Le pouvoir éclairant est de 3 bougies pour une durée de 16 heures. Elle provient et fût utilisée dans les mines Allemandes de charbon de la région d'Essen.
Deux plans très anciens des premières lampes électriques datant de 1918.
Le premier: plan en coupe d'une lampe de type Trin, le second : plan en coupe d'une lampe de type Lux.
quand j'ai comminché in 1953 au 9 ed'Lens chetot el'debut d'ché lampes capieaux , mais yavot cor grammint ed'lampes portatives , chetot surtout pour ché galibots
chetot un calvaire par momint, surtout quant in etot rouleux , cha barloquot intre nos gambes cha faisot grammint d'maux cha a durée jusqu'in 55 56, quand el lampe capieau a été généralisé
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