piscine de Bruay
par loumarcel le, 04/08/2005Comme nous étions heureux lorsque, entre copains et copines, venant des Grands Bureaux, rue d’Chatellerault, rue Anatole France, rue de Paris, de Béthisy etc… du Quartier quoi, et après trois kilomètres au moins et à pieds bien sûr (il va falloir remesurer la distance), et deux ou trois paquets de « P4 » « Parisiennes », nous arrivions devant les grilles de la piscine.
C’était l’été, les vacances, il faisait chaud, et en arrivant après ces trois kilomètres minimum, la première chose que nous faisions, c’était de regarder l’ardoise qui annonçait la température de l’eau.
« Quelle chance, aujourd’hui elle fait 20° ! »
c’était rare, car cette piscine n'était pas chauffée à l’époque.
Elle était souvent entre 17 et 18°, mais nous étions heureux et contents.
A l’ouverture de la piscine, selon le prix payé, nous avions droit, soit à une cabine individuelle, soit une cabine collective pour y laisser nos habits à l’intérieur.
Ce qui me reste c’est l’odeur de la piscine : l’odeur du chlore en y arrivant, et ensuite en entrant dans ces cabines, ces cabines nettoyées au jet d’eau, l’odeur de leur l’humidité.
Bref cette odeur m’est restée et je suis sûr de ne pas la confondre avec aucune autre odeur, c’est l’odeur de «ma» piscine, celle de Bruay il y a 47 ans je n’ai jamais retrouvée cette odeur.
Mais il y a d’autres souvenirs aussi, ces souvenirs sont ceux passés tout en haut, au « solarium » à discuter avec les copines, mais aussi à regarder leur « formes », ces formes qui naissaient.
Bref, j’aimerai bien retrouver ces copines et voir leurs « formes » à l’heure actuelle.
Toutes ne pourraient être là, car je sais que quelques unes sont décédées, déjà.

