fosse Thiers à Saint Saulve
par Autrot le, 14/03/2010Fosse Thiers à Saint Saulve 1856 - 1968
Du nom du Président du Conseil d'administration de l'époque, elle est foncée en 1856 sur un gisement de charbon gras, à proximité de l'Escaut. Ses deux puits rencontrent le terrain houiller à la profondeur de 139 m. Des bowettes creusées au Nord et au Sud rencontrent de très nombreuses veines de charbon dont beaucoup ne sont pas exploitables. La fosse commence à produire en 1860. Les installations sont détruites pendant la guerre 14-18, reconstruites en 1919. La fosse sera dotée d'une centrale et d'une cokerie.
À la Nationalisation, c'est la plus puissante centrale du Groupe de Valenciennes avec deux groupes de 15 000 KW et deux autres de 10 000 KW, soit une puissance totale de 50 000 KW. En 1949 est mis en service un groupe de 40 000 KW et un second de même puissance en 1951, portant la puissance totale à 130 000 KW, ce qui en fait la plus puissante centrale du Bassin à cette époque. Elle cesse son activité en 1981.
La fosse Thiers cesse l'extraction en 1955, après avoir remonté 14 540 000 tonnes de houille : elle assure alors, avec le seul puits n° 2, le service du matériel et du personnel ainsi que l'aérage pour la fosse Cuvinot jusqu'en 1967. Le puits n° 1, profond de 608 m et le n° 2, de 607 m, sont remblayés en 1968 et les installations du jour démantelées.
Je m'intéresse à l'histoire locale de Saint Saulve et voudrais demander à Autrot quels sont les documents qui lui ont permis d'écrire son bel article. d'avance , je le remercie
par Autrot le, 15/03/2010En réponse à TIOT Rital, ces photos font partie de ma collection personnelle et le texte est extrait du livre de Guy Dubois et de Jean Marie Minot " Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais " édité en 1992 ainsi que sur des documents d'archives
Amicalement
Autrot
J'ai souvent le plaisir de rencontrer Guy Dubois. J'admire l'énergie qu'il déploie pour la sauvegarde du patrimoine régional. J'ai dans ma bibliothèque tous ses lexiques mais rien sur ses ouvrages sur le patrimoine minier. Merci à Autrot d'avoir comblé une lacune
( 2 photos)