Ducasse d' Hénin Liétard en 1957
par PAILLART André le, 16/02/2011La ducasse.... c'est une tradition vieille comme le temps, mais qui reste toujours jeune.
C'est la fête officielle de la ville et qui revient plusieurs fois par an avec ses joies, ses réunions familiales et les réjouissances qu'elles comportent, pour les grands comme pour les petits.
A la maison, la semaine qui précédait la ducasse c'était le branle-bas.
C'était le grand nettoyage et surtout c'était chose plus sérieuse encore: la confection de tartes, qui en ce jour de liesse étaient de rigueur.
C'était aussi pour les enfants un évènement bien marquant.
Dés la sortie de l'école, ils se précipitaient à la découverte des nouveaux jeux et manèges qui venaient s'installer sur les places; ils oubliaient de rentrer pour l' heure des repas.
Si de cela rien n'est changé, pouvons-nous en dire autant des distractions qu'on y trouvait dans ces ducasses ?
Où sont les anciens manèges de chevaux de bois, actionnés par un cheval (un vrai !) qui, pendant trois jours, ne faisait que tourner sur une piste de quelques mètres ?
Que sont devenus les manèges à chaînes (appelés vulgairement casse-gueules) où les jeunes gens afin de profiter de quelques tours gratuits, devaient monter sur une plate forme, s'arc-bouter sur les bâtis pour faire tourner l'appareil ?
Ils ont disparu les flonflons que les orgues de barbarie déversaient à longueur de soirée en engrenant leurs cartons perforés.
Le progrès est intervenu, l'électricité a remplacé l' acétylène et elle a permis de belles réalisations.
Toutes les attractions sont vite devenues des fééries de lumière, de couleurs, de son.
Les pick-up ont pris petit à petit la place des orgues et les pauvres habitants voisins des "places de ducasse" n'en dormirent pas mieux pour cela.
Les touts-petits, sur les manèges adaptés à leur taille et garnis d'autos miniatures et de bicyclettes faisaient des efforts pour attraper le "pompon" qui leur donnait un tour gratuit (la première photo nous montre leur excitation).
Le tir à la carabine avait toujours ses adeptes, petits et grands rivalisaient à qui casserait le plus grand nombre de pipes.
Quant aux autos tamponneuses, elles avaient toujours leur grand succès; il fallait attendre quelque fois bien longtemps pour avoir une des voitures si demandées.
Les amateurs d'émotion fortes trouvaient même l'avion à réaction dont l' utilisation ne pouvait cependant pas être considérée comme un baptême de l'air...
Ces quelques photos pour remémorer bien des souvenirs nostalgiques à certaines générations qui se reconnaîtront...
ya tout plein ed' nostalgie din tin discours andré , et j'comprinds bien , ya d'quoi , ech'casse gueule y m'rappelle em' première file avant s'naissance , em femme al étot enceinte et al voulot y monter , j'voulos pas , "té vas ête malate" mais ce que femme veut
in a monté et un effet ya eu un malate , mais chétot mi
et chés chenilles couvertes et soufflantes , ch'te belle MUSIQUE, ché boutels ed' soit disant champagne qu'in gagnot a chés tirloteries ou a chés tirs al carabine , chés odeurs ed' nougat , caramel , patisserie , etc , tout cha mélangé et qui nous faijot languir passe qu'in avot pas les moyens d'l'acater , mais in s'consolot in pinsant à ch'te bonne tarte à gros bord qui nous attindot al maison
j'arrête , cha va m'faire braire
En rappel la chanson d'Hénin Liétard
Min viux Hénin
( 6 photos)