Les lampes de mine Turbinaires
par PAILLART André le, 29/05/2012Ces lampes de mine fixes que l'on trouvait au niveau des accrochages ou des galeries principales fonctionnaient à l' air comprimé qui alimentait une turbine et un alternateur dans un carter étanche (antidéflagrant).
Ces lampes ont été agréées le 2 août 1930 par la Commission Nationale du Grisou.
Elles furent fabriquées par la société ARRAS et la firme Auxiliaire des Mines de Douai.
Le premier document joint, est un encart publicitaire du constructeur ARRAS relatif aux caractéristiques techniques, aux dimensions et aux applications de ces deux modèles de lampes électro-pneumatiques ou turbinaires (types F et W)
En photo :
Découverte ce matin sur une brocante de Roost Warendin, cette lampe Turbinaire a été construite par l' Auxiliaire des Mines de Douai.
Ce modèle provient de la fosse LEMAY, selon les inscriptions figurant au marqueur sur l'anse de la lampe.
La lampe est complète et peut être encore en état de fonctionnement.
(photos : andredemarles)
Notre ami ANDRE DE MARLES avait déjà, il y a peu de temps, publié un article sur ces lampes sur son blog
Je me permets de répéter le commentaire que je lui avais envoyé
Ces lampes étaient très mal vues par les électros. En effet elles étaient utilisées soit aux accrochages mais surtout aux points de chargements (endroit où les produits venus de l'exploitation étaient chargés dans les berlines )aussi appelées TREMIES.
Zones à poussières malgré les arrossettes et différents moyens d'attaque contre les poussières.
Je reviens au sujet: les turbines étaient des petits moteurs avec des palettes excentriques et avec la poussière cela s'encrassait régulièrement et pour arranger le tout, les chargeurs graissait régulièrement en pliant le flexible d'air et versant une bonne rasade d'huile!!!!
pourtant on leur disait "pas d'huile!!!!" mais ils étaient sois disant plus malins que nous les electros (les hommes de trop!!!!)
Résultat, tous les jours, il fallait démonter, sortir les aillettes, les passer au papier de verre (couche de crasse), les essuyer avec un chiffon et passer une fine couche de vaseline!!!
On perdait un temps fou et surtout on était souvent loin du chantier et en cas d'appel pour panne, il fallait remonter toue la chaine des convoyeurs!!.
Un détail pour ANDRE DE MARLES: la turbine était ETANCHE mais non ANTIDEFLAGRANTE!!!! Seul le globe en cas de casse pouvait couper l'alimentation venant de l'alternateur: La preuve regarder les photos;; la visserie est à 6 pans
le matériel antidéflagrant est protégé par une visserie 3 ou 5 pans
les dernières lampes que l'on a reçues étaient A,D mais quand elles tombaient en panne en général on s'en foutait car on s’équipait de rampes de plusieurs lampes, bien plus lumineuses et où l'entretien consistait à changer une ampoule de temps à autre.
ouf j'ai fini!!!! Inintéressantes car ampoules même qu'à la maison!!! aussi souvent on oubliait un paquet d'ampoules dans la musette!!! au même titre que les lames de scie ou les rouleaux de scotch et la toile émeri!!!
j'n'ai vu y m'sempe din chés traçaches , et si j'em'rappelle bin cha faijot du boucan , normal pour in turbine , cha faijot in lumière blanque comme un néon
quand j'ai arpinsé à ch'te lampes , j'm'ai d'ailleurs dmandé si j'avos pas rêvé, pour ête sur ch'cros qu'j'avos posé l'question , à andré
( 5 photos)