galeries à Bruay au moyen age
par minloute le, 07/02/2015ch' est parti d un artique publié dans la voix du nord du 6 février (vu sur internet)
du qui parlotent que ché pompiers ont du intervenir du coté d' la place de l europe à bruay, pas loin d l' estatue, pasque y avo des affais'mints de terrain et des trous in formation
j a caché un tchiot peu j a vu que ch'éto pas l' premier coup, qui a eu des trous in formation aussi du coté d' l ancienne rue d' la gendarmerie, au d'sus d"ch' pitit pont, qu in appelle la rue caudron
mais ch'est pas tout et là on in vient am' n interrogation, la voix du nord ale dijo que yavo du déjà y avoir intervention in d'sous d' la cité des electriciens, que cha s éto affaissé et qu in avo du injecter des met' cupes d' coulis d' béton pour ralentir voir arreter ch' mouv'mint d'sol
et ch'est là que cha m a fait tiquer, i dijotent dans la voix du nord et j a trouvé cha aussi dans un artique d' la soginorpa, que , au moyen ache, in auro djà creusé des galeries par chi
j' me souviens pas avoir jamais intindu cha, j a toudis intindu que bruay cha chéto développé du coté d' la lawe, et pas du coté d' la cité des electriciens
pi surtout j a jamais intindu parler d' ché galeries datant du moyen ache
quo qui cachotent ach'momint là sous terre ? chéto ti djà du carbon ?
bon vous m' direz que du coté de Boulogne à ch' t époque là iavo djà eune exploitation du carbon, qui éto pas loin sous terre
alors ch' est ti c'qui ch'est passé à Bruay? si y a quéqu un qui conno l'fin mot d' l' histoire, j' su preneur ...
Bonsoir
J'ai également lu l'article de la VOIX DU NORD, il s'agit d'une dinamytiere c'est un tunnel enterré ou on stockait la dynamite en général à 2 ou 3m elle s'ouvrait dans le puits comme ça on mettait les cartouches dans la cage, la cage descendait un poil et on mettait les cartouches en stock!!!
il y a eu d'autres systèmes!!!
Galibot, j'ais connu la dynamitiere. au fond, par exemple à la fosse 2 d'Oignies, à l’étage -325 et on allait y chercher les "carnasses" pleines de dynamite et on accompagnaient les boutefeus.
Par la suite, dans l'entrée de chaque galerie ou bowette en creusement, on creusait dans la meziere des coffres qu'on fermait avec une tôle et un cadenas.
A 8h venait le train à poudre et le préposé chargeait les coffres par catégorie (de la BAM ou de GDC16 ou de la dynamite) et les détonateurs dans un coffre isolé ON AVAIT PAS PEUR DES TERRORISTEs à cette époque la.
Pour les affaissements, je pense que cette galerie a eté oubliée et donc non remblayée
Pour le reste dans le temps les tailles etaient petites(moins de 40m) donc un poste d'abattage et le poste 2 était dit "A TERRE" car les tailles étaient CHASSANTES, donc on creusait les galeries tête et pied en même temps et le poste 2 mettait les terres dans l'havée abattue (la 3°) et le poste 3 déplaçait les tôles, finissait les stots
Puis bien sur augmentation de la production d’où mécanisation, tailles plus longues donc on faisait des piles au pied et en tête (remblais), donc soutènement métalliques!!! et FOUDROYAGE
Quand on creuse un trou dans le jardin, on met la terre dans un seau et on veut remettre la terre dans le trou et bin tintin et balayette!!!!
la terre a foisonné::: c'est le principe du foudroyage, le premier banc se décroche et gonfle puis le banc supérieur et ainsi de suite sur 30 m
donc ça NE REMONTE PAS AU JOUR tandis que les remblais à terre s’écrase doucement jusque jour!!!!
donc je ne sais pas si c'est vrai mais l'eglise de LENS s'est enfoncé de plus de 6m comparée aux photos de 14 /18
aussi pour ne plus faire d'epis de remblais on montait des piles en bois sncf et dans la voie de pied il y avait une pompe et un broyeur. des ouvriers y mettaient de l’anhydrite (famille des ciments) et de l'eau et on envoyait ça sous pression ça gonflait et c'était plus costaud que la roche
c'est des explications de base et j'espère que Sopraniste et jpp pourront confirmer ainsi que celui qui a les cheveux les plus blancs Maurice Devos