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pélerinage en Artois, les polonais partie3 fin
par bourdonb le, 14/11/2005  

Dmowski remet les drapeaux à Poincaré qui les confie aux unités auxquelles ils sont destinés. Quatre drapeaux offerts par Paris, Verdun, Belfort et Nancy. Paris, en re¬connaissance envers une troupe de lanciers polonais qui, en 1814, défendit héroïquement la capitale. Verdun, ville martyre, à une nation infortunée. Belfort, et Nancy au nom de l'Alsace-Lorraine, victime comme la Pologne de l'impérialisme prussien. Poincaré attache ensuite la Croix de guerre sur le fanion criblé de balles des volontaires de 1914. La cérémonie s'achève par le défilé des troupes.

Puis, la l ère division polonaise prend place sur le front.

Dans la nuit du 9 au 10 juillet, un groupe d'hommes est envoyé en reconnaissance dans les lignes allemandes. A leur tête, le sous-lieutenant Chwolkowski, Polonais des
Etats-Unis. Ils sont accueillis par un violent tir de barrage. Les Allemands se sont découverts. La mission est accomplie. Chwolkowski couvre la retraite de ses hommes. Il est gra¬vement blessé. Ses dernières paroles : «C'est pour la Pologne!». Ultime pensée d'un Américain d'origine polonaise, un siècle et demi après la disparition de son pays.

Vient ensuite l'offensive allemande du 15 juillet. Les troupes polonaises reculent, puis reprennent le terrain perdu avec une furia irrésistible. Ce succès vaut à la 5ème compagnie la citation suivante :
« Ayant brisé la violente offensive allemande du 15 juillet 1918, ont enlevé d'un seul élan, dans la nuit du 24 au 25 juillet, après une courte préparation d'artillerie, et malgré la résistance acharnée de l'ennemi, les points qui leur étaient assignés sur un front de plus de deux kilomètres et une profondeur de près d'un kilomètre, en faisant plus de 200 prisonniers et en s'emparant d'une quantité importante de matériel de guerre »

Tandis que s'organise une 2ème division, la lère division polonaise inscrit d'autres succès à son actif. Grâce à la France, le drapeau national polonais est relevé ; les petits enfants de la Pologne subjuguée s'y rallient en masse.

Le 6 octobre 1918, le général Haller, petit-fils d'un Président de la République de Cracovie, né, Polonais Autrichien, prend le commandement en chef des armées polonaises de tous les fronts alliés, dans une ville de Lorraine.

D'où vient-il ? Ancien élève de l'Ecole supérieure de guerre de Vienne, il sert 15 ans dans l'armée, puis se consacre à l'agriculture. Lors de la mobilisation en Autriche, il est placé à la tête d'une brigade de volontaires polonais et lutte contre la Russie. Celle-ci, après la révolution, reconnaît l'indépendance de la Pologne qui, de ce fait, n'a plus qu'un adversaire : les empires centraux. Le général Haller et ses troupes gagnent l'Ukraine après avoir battu les troupes autrichiennes qui tentaient de l'en empêcher. Après bien des péripéties, il est accueilli à Moscou par le Conseil Polonais de l'Union des partis. Il lance son appel à la mobilisation générale, puis gagne Mourmansk et la France, tandis qu'en Sibérie se constituent deux divisions polonaises.

Ce dimanche 6 octobre, après la messe, en présence du comte Zamoyski, président intérimaire du Comité na¬tional polonais, le général Haller prête serment devant les drapeaux rassemblés : fidélité à la Pologne, défense du drapeau national et de l'honneur des armes polonaises -jusqu'à la dernière goutte de son sang a, exercice du commandement en chef e d'après les principes de l'honneur militaire, pour le bien de la nation polonaise et la libération de ma patrie.

Puis il donne lecture du premier ordre du jour :
Tout bon Polonais se ralliera aux troupes qui, sous le drapeau de l'Aigle Blanc, vont combattre les Allemands.
Personne n'a le droit de se soustraire à ce devoir. Les Polonais doivent leur vie à la Pologne.
Là où les commissions de recrutement ne sont pas encore organisées, les commandants des troupes useront de tous les moyens pour augmenter leurs effectifs.
Une armée forte et bien disciplinée sera la meilleure garantie de l'indépendance de la Pologne .

En reconstituant l'armée nationale polonaise, en traitant ses hommes comme ses soldats, la France a fait renaître la Pologne. En ce 6 octobre, cette armée polonaise a un chef vraiment à elle, la Pologne est prête à reprendre place dans la future Europe : une des conditions de paix du Président Wilson.
Après la guerre, du 30 avril au 27 juin 1919, mon père convoiera des troupes polonaises à destination de leur patrie ressuscitée.

Premier voyage? St-Dizier - Lodz. Commandant du train le capitaine Stephan HRYCYZYN. Elément transporté : la 2ème Compagnie du 1 er Bataillon du 4ème Régiment de Chasseurs Polonais. Départ de St-Dizier le 30 avril à 2 h 05. Arrivée à Lissa le 2 mai à 15 h 55, ultime arrêt avant l'arrivée à Lodz.

Son dernier voyage s'effectuera avec le lieutenant LACHEZE du 20ème Chasseurs Polonais. Elément transporté la moitié de la 3ème Compagnie du 20ème Régiment de Chasseurs Polonais, et du matériel automobile. Départ de St-Dizier le 7 juin à 21 h 35. Arrivée à Lodz le 11 juin à 7 h 35.

Sur le chemin du retour, il notera dans les gares beaucoup de « wagons – tomberaux » neufs. Les seigles sont très beaux et la fenaison va être terminée.


 


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