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RACONTE-MOI MA FAMILLE N°8 Seule avec ses enfants au milieu des lignes allemandes
par Paul-Frantz le, 07/08/2021  

“Raconte-moi ma famille...” N° 08 - Récits de famille, racontés par nos anciens.
Par Paul-Frantz VIDAL (famille maternelle à Fouquières-lès-Lens)
"SEULE AVEC SES ENFANTS AU MILIEU DES LIGNES ALLEMANDES…"


Il me faut dire ici la terrible situation vécue pendant cette période par notre famille écartelée. Notre grand-père, combattant sans relâche, puis blessé, n'avait pu rentrer en permission pour embrasser sa famille. Enfin, le jour où il aurait pu, c'était devenu interdit car Fouquières, pris par les Allemands, était en zone occupée, et les troupes allemandes étaient arrêtées sur les bords de la Somme.
En fait, Marguerite et ses trois petits, vivaient à l'heure allemande. Ce n'était pas la même atmosphère que lors de l'occupation nazie en 1940, non, les militaires allemands étaient plutôt gentils avec la population civile, et la vie commune s'organisait du mieux qu'on pouvait.

Mémé Marguerite m'a souvent parlé de sa guerre à elle, moins meurtrière, moins glorieuse, mais tout aussi dure.
L'avance de troupes allemandes ayant été rapide, il n'y eut que peu de destructions dans le pays. C'était pourtant une zone stratégique où la présence du charbon pouvait représenter un atout en faveur de la victoire.
Donc, Marguerite a gardé son estaminet, mais changé de clients. Les temps sont durs, l'approvisionnement fait défaut, mais les troupes d'occupation sont compréhensives.

Frantz, "Quinquin" et Yolande, enfants dans la guerre, vivent au milieu des convois militaires des casemates et des fortifications mobiles. Il me reste trois anecdotes de cette part de la guerre, chacune concerne un des enfants de Marguerite. En 1916, alors que l'on se bat sur la Somme, le Pas-de-Calais est la zone de repos des combattants allemands. Frantz a bientôt dix ans, "Quinquin" huit ans, et la petite dernière, sage et belle comme une poupée, seulement cinq ans.

Les deux garçons, turbulents et un peu sauvages, livrés à eux-mêmes, dans un décor de chaos, jouent souvent dans les champs désertés par les paysans qui sont allés combattre en face. Leurs jeux ne sont pas autre chose que ce qu'ils voient au quotidien : la guerre !
Un jour courant dans un terrain en friche, Frantz est tombé.
Malheureusement, quelques restes de fils barbelés, témoins de combats récents, sont la cause d'une profonde entaille qu'il se fait dans la joue. La blessure est profonde, coupant sa joue gauche d'une plaie béante, il saigne beaucoup. Affolé, hurlant de peur et de détresse il court jusqu'à l'estaminet maternel.
A ce moment, Marguerite, affolée par le sang qui coule, demande du secours à un officier allemand qui était là. L'homme, courtois, se charge aussitôt du jeune blessé et le transporte à l'infirmerie du cantonnement. Il a même poussé la politesse jusqu'à s'excuser de cet incident survenu par la faute de l'armée allemande, puisque le barbelé était de leur fabrication.

Arrivé à l'infirmerie, il est aussitôt pris en charge par un autre officier, médecin celui-là.
Le praticien désinfecte la plaie, réconforte l'enfant et pose un pansement sur la blessure. A Marguerite, inquiète des suites que pourraient avoir l'accident il dit avec un fort accent germanique :
- Voyez-vous Madame, c'est une très belle blessure, et il n'y a rien à craindre pour votre fils. J'ai soigné votre enfant comme je l'aurais fait pour mon propre fils.
C'est tout juste s'il ne disait pas que c'était une chance de s'être blessé de la sorte. Bien sûr, cela aurait pu être plus grave, il aurait pu se blesser à l'œil… Et l'officier, de belle allure et à la noble prestance, rajouta :
- Vous viendrez tous les jours pour que je soigne votre enfant et que je refasse son pansement.

Marguerite fut rassurée et a suivi scrupuleusement la recommandation. Chaque jour, cet officier a pris un soin attentif à s'occuper de la blessure du petit français. Jusqu'au jour où il déclara que tout était fini et que Frantz pourrait se passer de soins. Il expliqua alors avec fierté à Marguerite qu'il était Prussien, noble, et formé à la plus prestigieuse école militaire de son pays. Il ajouta qu'il était très recherché, parmi les jeunes officiers de son rang, d'avoir sur son visage la trace des luttes d'honneur qu'ils aient pu mener. Une balafre, faite au sabre, est le stigmate d'un courage exemplaire.
Voyant la plaie du petit Frantz, nette, droite, et profonde comme un coup de sabre, il décida de la soigner à la façon des balafres d'officiers prussiens. C'est-à-dire, sans suturer les bords de la plaie, posant un simple pansement afin de ne pas trop rapprocher les lèvres de la blessure. Ainsi, en cicatrisant, la plaie faisait place à une belle balafre du plus bel effet dans les salons prussiens. C'est ce que lui fit un barbelé allemand alors qu'il combattait valeureusement à l'intérieur des lignes ennemies.

A cette même époque, le petit "Quinquin", enfant bouclé comme un chérubin, fin comme une fille, est tout sauf un angelot. Vif comme l'éclair, batailleur et toujours à l'affût d'un bon tour à jouer, il est intelligent et drôle. Il compense sa conformation fluette et sa petite taille par une personnalité plus forte, une volonté pus grande. Ce n'est donc pas étonnant que, parmi les soldats qui, chaque jour, venaient près de leur maison ou dans le commerce maternel, il en fut un qui, plus particulièrement, se soit attaché au petit Dartagnan Mirabeau.
Souvent, pour parler un peu avec lui, et pour passer un instant qui lui fasse oublier la guerre, il venait apporter quelques friandises ou un peu de nourriture afin d'améliorer le triste ordinaire de cette famille sans papa. Malgré tout, il restait l'ennemi, et toute fraternisation aurait été une insulte à celui qui là-bas, de l'autre côté des lignes allemandes se battait pour chasser le Prussien hors des terres de la patrie.

Aussi, un jour, le brave soldat germanique s'en vint trouver son petit copain "Quinquin", et lui dit, avec son fort accent de Bavière :
- Dis-moi, "Quinquin", tu sais, j'ai aussi un petit garçon de ton âge, là-bas dans mon pays. Je vais rentrer pour quelques jours en permission, veux-tu que je te rapporte quelque chose qui te ferait plaisir ?
- Oui, répond l'enfant, rapportes-moi un canon, pour te tuer, toi et tous les autres sales boches qui sont ici !

Et l'homme est parti. En effet, on ne le revit pas d'une quinzaine, mais lorsqu'il revint, il retourna vers son petit confident. Il avait un cadeau pour lui, et quand il eut ouvert la boîte, Quinquin trouva un petit canon miniature. Un jouet qui tirait de vrais projectiles poussés par un ressort à l'intérieur du fût du canon. L'enfant, touché, avait oublié sa hargne contre l'ennemi et ne pensa pas à retourner l'arme vers son bienfaiteur. Peut-être même lui donna-t-il un baiser, prémices d'une trêve tant espérée dans les deux camps.

Pour une petite fille, l'environnement guerrier et l'atmosphère hostile dans laquelle vivaient les familles sans papa, ne laissaient d'autre choix que de rester près de la maman. Pourtant, Yolande, enfant blonde aux yeux bleu d'acier, comme ceux de son père, ne s'ennuyait pas. Elle ne pouvait posséder de jouets, encore moins de poupée, mais elle avait mieux, un compagnon exceptionnel : Ali.
Ali était un chien ratier, de petite taille. Blanc au poil ras, il possédait quelques taches noires, dont une lui couvrait un œil, lui donnant un petit air coquin.
Maman m'a parfois parlé de son petit chien, qui est resté très longtemps dans la famille. Il était d'une intelligence rare, comprenant tout ce qu'on lui disait, et ne quittait jamais sa petite maîtresse. Il était drôle et espiègle, manifestant parfois sa joie en exécutant quelques sauts périlleux arrière. C'était aussi un grand comédien. Un jour, devant la maison, il fut heurté par un véhicule militaire. Ali eut une patte arrière blessée, et il fallut le soigner pendant quelques temps. Il ne pouvait pas poser cette patte douloureuse, et se déplaçait en claudiquant. Mais tout revint dans l'ordre et Ali fut vite guéri de sa blessure. Toutefois, même très longtemps après, quand on lui commandait d'aller où il ne voulait pas, de bouger du fauteuil où il s'était installé par exemple, Ali se levait avec peine et claudiquait comme un infirme, en tournant la tête, affichant un regard à fendre l'âme la plus résistante. Alors, on le regardait sévèrement :
- Ali…

Et le fourbe, comprenant que la supercherie n'avait pas pris, s'en allait sans boiter, affectant un air dédaigneux.
En plus d'être un tendre compagnon, il était aussi un merveilleux jouet vivant pour la petite Yolande, qui souvent restait des heures dans sa chambre quand sa maman, en bas, était à son ouvrage. N'ayant pas de poupon, mais ayant trouvé quelques vêtements qui puissent convenir, elle habillait son petit chien comme elle l'aurait fait d'une poupée. Et le brave Ali se laissait ainsi gentiment dorloter. Un jour, elle venait de l'habiller entièrement, et placé devant elle sur un tabouret.
- Fais le beau Ali…
Et Ali de se dresser sur ses pattes arrière, assis sur son postérieur, il croisait ses pattes antérieures dans un geste qui avait quelque chose d'humain. Il pouvait rester ainsi le temps que Yolande invente une conversation supposée se tenir entre deux dames du monde qui se reçoivent. Seulement, lorsque sa maman l'appela, Yolande dit à son petit compagnon, avant de descendre voir sa Maman :
- Pas bouger Ali…
Puis elle s'en fut rejoindre sa mère. Je ne sais plus la raison qui fit qu'elle ne put remonter, ou pourquoi elle oublia Ali sur son tabouret, mais quand, très longtemps après, peut-être une heure ou deux, elle revint dans la chambre, Ali était toujours là, dressé dans la même position. Il tremblait de tous ses membres, poussant parfois un petit gémissement, un soupir. Et il regardait sa patronne avec un regard implorant en inclinant la tête. Bien sûr, elle le prit dans ses bras, le délivra de ses vêtements et le couvrit de baisers en lui demandant pardon.

On mesure dans cette histoire la force de l'obéissance de ce petit animal qui n'avait pas voulu quitter la posture dans laquelle on l'avait mis. En nous contant cette anecdote, maman ne manquait pas d'ajouter combien elle s'était sentie coupable de son étourderie, mais qui lui avait fait comprendre qu'un animal de compagnie n'est jamais un jouet.

La situation des populations françaises, restées derrière les lignes allemandes, ne pouvait rester longtemps en l'état. De plus en plus le front fluctuait au rythme des attaques et des contre-attaques. Le commandement germanique décida la constitution d'un large No Man's land qui imposait l'évacuation de toutes les populations civiles. Le choix fut donné à Marguerite, soit d'évacuer vers la Belgique, soit de traverser les lignes de combat et aller dans la zone française. Quand on sait le désamour des populations frontalières entre elles, on comprend que, malgré la plus longue distance, Marguerite eut choisi de se rendre en France.

Ce sera un épisode douloureux de sa vie. La voilà lancée sur les routes, à pied, emportant avec elle les seules choses qu'elle pouvait porter, c'est-à-dire presque rien. Flanquée de ses trois petits, elle prit la route avec des milliers d'autres réfugiés. Les troupes des deux camps, respectueuses de ces âmes innocentes, firent une trêve dans les combats, le temps de laisser passer les colonnes de migrants.
Ainsi, assistés parfois, mal nourris, les colonnes de malheureux étaient conduites vers des points de destination fixée à l'avance par des technocrates avisés. Marguerite se vit attribuer une famille d'accueil, dans la Sarthe. Elle fut hébergée dans une ferme, où en échange de la nourriture, on lui demandait de travailler. En la voyant arriver avec ses trois enfants, on lui fit aussitôt comprendre qu'elle n'était pas bienvenue. En effet, en acceptant des réfugiés, ces paysans égoïstes pensaient obtenir une main d'œuvre à bon compte. Une femme seule et quatre bouches à nourrir n'était pas ce qu'ils pouvaient espérer de mieux. Même s'ils exigèrent que les deux garçons travaillassent aux champs, cela ne faisait pas leur compte.

Marguerite a très peu parlé de ces mauvais français de la Sarthe chez qui elle dû rester une longue année, jusqu'à l'armistice. Par contre elle parlait souvent de ce voyage pénible, dans la détresse et le dénuement, ayant tout perdu de ce qui constituait son bonheur, sans nouvelles de son mari depuis des mois. C'était parfois son argument pour nous faire obéir, ou nous inciter à manger quelque chose que l'on n'aimait pas.
- Té verras quand té s'ras réfugié… !
(Tu verras quand tu seras réfugié… !)

Pendant que sa femme et ses enfants s'engagent sur la route d'un exil sans lendemain, Dartagnan repart une nouvelle fois au combat en mars 1917. Quelques temps plus tard, lors d'un assaut, il sera gravement gazé. Le gaz "moutarde" manquera de le tuer. Il est à nouveau hospitalisé et, malgré ses grandes difficultés pulmonaires, il sera déclaré à nouveau apte au combat. Il retrouve alors le 72ème RI, le régiment qu'il avait rejoint en 1915 après sa blessure. Ce régiment revenait d'un séjour de neuf mois en Algérie près de Constantine. Il va combattre encore jusqu'au bout de ses forces, dans la région de Bouchavesnes.

A la fin des hostilités, en novembre 1918, il a demandé à rester militaire. Ses états de services, sa bravoure et ses compétences le font accepter et nommer Adjudant-chef au 51ème Régiment d'Infanterie à Amiens. Cette affectation lui permet de ne pas trop s'éloigner du pays minier de ses origines.
Marguerite revient de son exil dans la Sarthe, en train cette fois, puisque les chemins de fer ne sont plus réservés aux transports de troupe, et ainsi la famille se regroupe.

Avec les quelques économies qui restent des actions achetées avant la guerre, ils achètent une maison pour six mille francs, au 30 rue de la Morlière. Ma grand-mère m'a raconté que juste avant la guerre, pépé Dartagnan possédait quarante mille francs en titres, principalement en Emprunt Russe. La guerre étant passée par là, la révolution Russe aussi. Résultat, ils ne valaient plus rien. Il avait encore des titres des Mines de Kali-Sainte Thérèse, des mines de potasse d'Alsace, et c'est avec ceux-là qu'il pût acheter la maison. Une autre époque commençait à Amiens, ville à laquelle se rattache tout un pan du passé des "Cosaques". C'est d'ailleurs là, qu'il fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, dans la promotion de juillet 1935, pour récompenser trente années de services, quatre campagnes, trois blessures par balle, et une citation à l'ordre de la Nation.

Entre temps, notre mère, Yolande, est devenue une merveilleuse jeune fille. Intelligente, élève studieuse, elle entre à l'école Normale d'Amiens et devient institutrice. Ses frères, ayant été admis à l'Ecole des Enfants de Troupe, réservée aux fils de militaires, ont poursuivi leurs classes au Prytanée Militaire de La Flèche, dans la Sarthe, ou ils préparèrent tous deux leur admission à Saint-Cyr pour finir Officiers.

A bientôt… ! Pour d'autres récits !


 


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