la catastrophe de La Clarence 1912 10 ème partie
par minloute le, 13/04/2005Tout n'était donc pas perdu.
En descendant à l'étage 933, le lundi 9, les sauveteurs de Lièvin constatèrent à leur grande déception dans les fumées, que les canalisations d'eau et d'air comprimé étaient trop chaudes.
Une prise de gaz envoyée à l'analyse donna des résultats alarmants.
La teneur en grisou était de 3.9 à 4.1%
Celle d'oxyde de carbone 0.2%, une dose mortelle.
Aussitôt connu le résultat, l'ingénieur en chef fit immédiatement remonter tout le personnel de la mine.
Il y avait danger de mort, une explosion plus terrible menaçait d'éclater à tout instant.
Le lendemain le courant chaud venant de la direction du Couchant révéla un péril tout aussi grand.
L'oxygène n'était plus que de 2%, le gaz carbonique 4.7 %, la teneur en grisou de 8 %, la teneur en oxyde de carbone 0.5%.
Humainement il était impossible de continer les travaux de sauvetage.
Le mercredi 11, le contrôleur général des mines rassembla tous les responsables.