les coqueleux
par Marie-Claire le, 12/04/2006In n'a pas core parlé j' cros bien, et pourtant chétot core bien courant chés combats d' coqs, moins qu'chés coulonneux ché sur
Putot dins chés campanes surtout, mi dins l' région d' Enquin i n'avot core pas mal, y a core j' cros un gallodrome à Aire sur la Lys, à Lillers et à Auchel
Il parait que c'est une tradition qui remonte à l'époque des romains et ptete même pus loin, ce sont les romains en tout cas qui ont diffusé l’ergot artificiel métallique
En 1850 une loi interdit les combats de coqs qui continueront à être pratiqués clandestinement, en Flandre essentiellement
mais la tradition demeure et sous la pression des coqueleux la loi les autorisant sera rétablie en 1964, interdisant cependant la création de nouveaux gallodromes
Citons une phrase du général De Gaulle de l'époque : « puisque l’on mange des coqs, il faut bien qu’ils meurent d’une façon ou d’une autre »
Aujourd' hui les combats sont toujours pratiqués mais uniquement en Frandre, et dans la région lilloise
les combats sont très réglementés et la sélection des coqs est bien gardée aussi par les traditions
Un coq de combat peut peser 6 kgs et mesurer 45 cm, il doit répondre à un pédigree très précis. Son propriètaire en prendra le plus grand soin, il faut savoir que son ergot est coupé et que pour les combats on lui en met un artificiel qui provoquera moins de dégats sur l'adversaire
Il n'y a pas forcèment un mort à la fin du combat, mais le gagnant est celui qui reste debout à la fin, après environ 6 à 8 minutes
le propriètaire gagnant empoche les mises de départ (droit à combattre) des 2 adversaires, ce qui fait en moyenne un gain d'environ 25 euros par combat gagné
Voilà pour l'essentiel, je connaissais des coqueleux, c'est vrai que les coqs étaient superbes, mais je ne suis jamais allée voir un combat de coqs, ça ne m'attirait pas vraiment ...