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les premières lampes à flamme, la sécurité au fond...
par PAILLART André le, 31/05/2008  

Les premières lampes à flamme, la sécurité au fond au XIX ème...

Nous connaissons tous les effets désastreux des coups de grisou au fond, générés par le contact d'une flamme ou de la moindre étincelle en présence de ce gaz naturel émanant de l'exploitation de la houille.
Lors de l'apparition des premières lampes à flamme, dites de sécurité (lampes à tamis équipées de cuirasse en acier au milieu du XIX ème siècle), les compagnies minières étaient soucieuses de s'assurer que les ouvriers mineurs du fond ne pouvaient en aucun cas, rallumer leur lampe si cette dernière, pour quelque raison venait à s'éteindre.
La lampe devait être allumée, soit à la lampisterie, soit sur le carreau d'encagement avant la descente, sous le contrôle attentif des porions responsables
Les consignes de sécurité à cet égard, étaient strictes: le fait de rallumer une lampe au fond, était un motif irréversible de licenciement pour faute lourde.

Pour remédier à ces problèmes éventuels et pourtant fréquents d'extinction de ces lampes, des galibots arpentaient les galeries en portant sur leurs épaules un manche rigide en bois sur lequel était accrochées plusieurs lampes allumées, assurant ainsi un échange avec ces dernières, deffectueuses.
Cependant, à cette époque de l'histoire minière, les lampes cuirassées de sécurité, ne présentaient pas de dispositif de sécurité empêchant l'ouverture de ces dernières qui furent industrialisées en grandes séries, compte tenu de la croissance vertigineuse de l'exploitation houillère et de ses gisements que l'on pensait intarissables.

Bien des années plus tard, des ingénieurs des firmes PATENT ou WOLF imaginèrent un dispositif astucieux de fermeture de ces lampes par un électro-aimant intégré sur la lanterne et le corps de lampe qui ne pouvait être désactionné qu'avec une pince à courant de Foucaut, que seule la lampisterie disposait.
Ce qui explique que de nos jours, certaines lampes anciennes, dont quelques unes de ma collection ne peuvent se démonter sans cet appareil.

Revenons aux premières lampes de sécurité évoquées ci-dessus; devant la recrudescence de nombreux accidents constatés par explosion au fond, les compagnies minières de notre région, adoptèrent un système de sécurité supplémentaire en soudant par brasure, deux petites pattes percées sur la lanterne et sur le corps de lampe qui étaient simplement cadenassées par un verrou afin que les ouvriers du fond ne puissent ouvrir leur lampe.

Je vous fais partager deux photos d'une lampe de ma collection dernièrement acquise.
Il s'agit d'une lampe cuirassée Marsaut Bonnet datant de 1880, provenant des mines d'Anzin.
On peut voir sur ces clichés, les deux petites pattes percées, l'une soudée sur la lanterne, l'autre sur le corps de lampe, distantes de 180° car je ne peux plus vissé à fond les parties pour les les faire correspondre.
L'objet, très ancien ayant souffert de son usage intempestif au fond.
Sur la troisième photo, prise dans les mines de Carvin à la fin du XIX ème, on distingue l'un de ces fameux galibots affectés au remplacement des lampes éteintes au fond.

par Potié Vital le, 31/05/2008

à titre simplement indicatif
une lampe à benzine Wolf se force facilement
celle que j'ai fut forcée de la manière suivante
coincée et forcée à la main, un étau et un demonte filtre à huile devrait être largement suffisant
reste à savoir si une fois forcée la lampe a toujours sa valeur
essayez avec 2 gros aimants ça doit se trouver
le blocage n'est que 2 petites pattes qu'il suffit de bouger
à la lampisterie la machine pour ouvrir les lampes était composée de 2 machoires qui se serraient, le courant électrique serrait les 2 petites pattes et le lampiste pouvait ouvrir la lampe
peut-être que dans un musée cette machine existe et qu'elle ne demande qu'à vous aider

par PAILLART André le, 31/05/2008

Merci beaucoup pour ces renseignements Vital.
Ce n'est cependant pas si simple de déverrouiller les plots de sécurité sans endommager ces lampes bloquées.
J'ai deux lampes concernées, une Patent et une frères Mulkay; je préfère les conserver dans leur état par crainte de laisser des lésions irréversibles.
Vous savez comme moi, que ces authentiques lampes représentatives de notre patrimoine minier, sont devenues des raretés très prisées de nos jours, il serait dommage que ces dernières soient altérées en risquant cette manoeuvre.
Membre actif du centre Historique Minier de Lewarde, je ne pense pas que la lampisterie dispose encore de cette machine, mais je me renseignerai prochainement. Je vous réitère mes remerciements pour vos bons conseils.


  ( 3 photos)  


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