la peur de Gabriel Chevallier
par minloute le, 07/02/2012j' su en train d arlire le liffe de Gabriel Chevallier , "la peur"
ch est le récit d un soldat d' 14 18 , mais un récit sans concessions, du qu on sint , par momints, la peur qui l assaillo
j' vous mets chi un extrait
" le soir, la pluie reprit. Enfin , nous nous portames en avant. Après le mont Saint Eloi , le champ de bataille, noyé de brume et de fumées, dévalait devant nous en pente douce.
On distinguait au loin des flammes rouges, et l' on entendait la rumeur terrible, trouée par les mitrailleuses diaboliques.
c'était là que nous allions, inquiets et silencieux.
La vue des blessés nous assombrit encore
Ils étaient couverts de boue, déséquipés comme des fuyards, blémes, et nous voyions dans leurs regards cette lueur de folie qu' y avait mise la mort entrevue
ils se retiraient par groupes gémissants, appuyés les uns aux autres, et nous ne pouvions détacher les yeux de la tache blanche des pansements , traversés de sang par endroits
le sang encore dégouttait d eux, marquait leur piste
Puis passèrent les brancards silencieux, d' où pendaient des mains pales et crispées
quatre infirmiers transportaient sur leurs épaules un malheureux dont le bras était arraché , montrant les muscles à vif , effilochés
il poussait des cris affreux, face au ciel fermé, de quoi faire honte à Dieu"
ch' témoignache là , i date presque d eune centaine d années, de 1915 plus précisèmint ..........
faut pas non plus oublier que ché soldats là i zavotent à peine plus d' 20 ans
et que ché misères coté français , i les vivotent aussi coté allemand

