la catastrophe de La Clarence 1912 13 ème partie
par minloute le, 16/04/2005Le mercredi 1er octobre, tout espoir de retrouver un survivant s'éteignait.
Les pompes installées sur les berges de la rivière La Clarence commencèrent à refouler puis à deverser l'eau dans la fosse.
Les mineurs n'assistèrent pas à cette opération.
Une immense colonne de fumée s'échappait du puits.
Durant 1 mois et demi 417 000 m3 d'eau furent déversés jusqu à ce que le niveau - 900 m soit atteint.
Après la remise en état de l'équipement des puits, on procéda entre le 20 décembre et le 5 janvier au dénoyage partiel.
On avait abaissé le niveau de 2m50 au dessous de la recette 933 car il fallait d abord rétablir un circuit d'aérage entre les 2 puits.
Mais les mesures prises pour forcer l'aérage furent impuissantes à empêcher le refoulement du grisou provenant de l'obturation à peu près complète de l'ancienne bowette.
Les travaux avaient duré jusqu au 19 juillet mais le dégagement considérable de grisou amena l'administration à ordonner l'abandon définitif des travaux.
C'en était fini, on ne donnerait jamais de sépultures aux 30 disparus.
La bowette 933 fut reliée à des galeries poussées au niveau supérieur de 875 m et un puits d'aérage, ouvert à Camblain, dans la vallée.
L'enquête de la commission n'aboutit à aucune conclusion.
La commune éleva un monument en 1913 à la gloire des victimes, 79 personnes.
La fosse de la clarence fut réouverte, mais le danger demeurait latent.
La catastrophe de 1954 faisait à son tour de nombreuses victimes, l'administration supérieure décréta la fermeture définitive, la mine de La Clarence avait vécu.

